« La BD au cinéma »
De nombreuses œuvres appartenant
à la littérature de jeunesse ont été adaptées au cinéma ou à la télévision. Ces
adaptations sont des retours dans l’enfance, l’ancienne génération retrouve les
personnages avec qui elle a grandi, et c’est le moyen de faire connaitre ces
personnages à la nouvelle génération. L’adaptation au cinéma touche tous les
genres littéraires : les bandes dessinées, les comics, les romans
graphiques, les contes…
La bande dessinée est la première
à subir de nombreuses adaptations cinématographiques, mais elle n’a qu’un mince
budget de réalisation et peu d’ambitions artistiques :
Daisy Town sort en 1971, La
ballade des daltons sort en 1978 et les daltons en cavale sort en
1983.
René Goscinny et Morris sont les
auteurs de la bande dessinée Lucky Luke mais ce sont également les
réalisateurs et scénaristes de ces trois premières adaptations. Chaque
adaptation est tirée d’un ou plusieurs albums, elle reste donc fidèle à la
bande dessinée. En 2007, une nouvelle adaptation de James Huth sort, on
découvre des personnages humanisés, mais ce film déclenche de nombreuses
critiques négatives. Ces adaptations offrent une certaine nostalgie aux fans et
permet au plus petits de découvrir « le cow-boy qui tire plus vite que son
ombre ».
Cette adaptation, sortie en 1981, est
décevante pour tous les fans, tout d’abord, André Franquin, l’auteur de la
célèbre bande dessinée Gaston Lagaffe, a refusé de donner son accord
pour l'utilisation des noms des personnages. Le réalisateur, Paul Boujenah, a
donc trouvé des subterfuges, on découvre donc en personnage principal un
certain « G ». L’interprétation, la personnalité et l’apparence des
personnages laissent à désirer.
La flûte à six Schtroumpf est la première adaptation de la bande dessinée les Schtroumpfs
de Peyo, elle sera suivie par trois autres films : V'la les Schtroumpfs,
Le Bébé schtroumpf et Les P'tits schtroumpfs. On retrouve tout le charme et la joie
« des petits hommes bleus » déjà présente dans les albums. En 2011,
on découvre les petits schtroumpfs en 3D et perdus au milieu de New-York, c’est
une adaptation moderne qui utilise de nouvelles techniques d’animation très
réalistes. Les plus grands retrouvent les schtroumpfs comme ils ne les ont
jamais vus, et les plus petits découvrent un univers tout bleu très attachant.
Une suite est prévue pour 2013.
Une autre bande dessiné qui a été
de nombreuses fois adaptée, ces sont les aventures de notre gaulois préféré
Astérix. Les premières adaptations sont des films d’animation, Astérix le
Gaulois (1967), Astérix et Cléopâtre (1968), Les douze travaux
d’Astérix (1976), Astérix et la surprise de César (1985), Astérix
chez les bretons (1986), Astérix et le coup du menhir (1989), Astérix
et les indiens (1994), Astérix et les Vikings (2005). Ces
adaptations sont des reprises pures et simples des bandes dessinées et les
dessins sont obsolètes. A partir de 1998, une série d’Astérix voit le jour,
mais cette-fois ce sont des comédies avec des gaulois bien réels, Astérix et Obélix contre César (1998), Astérix et Obélix : mission Cléopâtre
(2001), Astérix aux jeux olympiques (2008), et Astérix et Obélix: Au service de sa
Majesté (2012). Ce sont des films remplis d’humour et qui restent fidèles à
nos gaulois préférés.
Un
nouveau film d’animation est sorti 4 Avril 2012, on y retrouve une boule de
poil très célèbre, le Marsupilami. Le marsupilami apparaît pour la première
fois dans Spirou et les héritiers (1952), sous la plume
d'André Franquin. Il confie les droits du Marsupilami à Jean-François Meyerson
qui le convainc en 1987 d'en faire une série à part entière pour notre plus
grand bonheur. Le marsupilami est adapté en séries télévisées mais jamais au
grand écran. C’est chose faite en 2012 avec Sur la piste du Marsupilami
qui sort pour le plaisir de tous, on entre totalement dans le monde d’une
petite bête fantastique.
Les industries
des bandes dessinées et du cinéma sont nées en même temps. Les auteurs sont
souvent scénaristes ou réalisateurs, donc l’idée d’adapter les bandes dessinées pour le grand écran va
de soi. C’est une façon de toucher un public plus large que le public
littéraire seulement. C’est également une façon de toucher toutes les
générations, grâce aux adaptations, les plus grands font découvrir aux plus
petits les personnages qui ont bercé leur enfance. On retombe dans l’enfance dans le souvenir,
la nostalgie.
A.L. & C.D.
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